Les systèmes déployés aujourd’hui présentent deux types d’inconvénients : le premier est dû au fait qu’il est nécessaire de faire l’acquisition de ces profils pour de nombreuses focalisations différentes pour assurer une faible incertitude de mesure, le second est lié au fait que les forces de charge d’espace sont maximales justement au point de focalisation et que cela perturbe la mesure. L’objectif de ce stage est d’étudier ces méthodes de mesure et d’en faire évoluer les méthodes numériques pour résoudre ces problèmes.
Le(la) stagiaire étudiera les principes théoriques de physique des faisceaux et de la mesure d’émittance, puis prendra en main les outils de mesure actuels. Il(elle) proposera de nouvelles techniques et de nouvelles méthodes numériques, d’abord pour déterminer les différences actuellement observées entre les résultats expérimentaux et les calculs, ensuite pour améliorer la qualité des mesures en prenant en compte les effets de charge d'espace.
Ce sujet est essentiellement théorique et numérique, mais comporte des interactions avec des expériences sur accélérateur d'électrons. Il requiert d’excellentes connaissances en physique de base (électromagnétisme), optique, mesures optiques.
Conformément aux engagements pris par le CEA en faveur de l'intégration des personnes en situation de handicap, cet emploi est ouvert à tous et toutes. Participant à la protection nationale, une enquête administrative est réalisée pour tous les salariés du CEA afin d'assurer l'intégrité et la sécurité de la nation.
Optique
Maths appliquées, électromagnétisme
Bac+4/+5