Postée il y a 5 jours
Un contrat postdoctoral, financé par l’Agence Nationale de la Recherche dans le cadre du projet OXIBIO3, est disponible. Le début du contrat est idéalement prévu avant l’été 2025, et le poste sera basé à l’Institut de Physique de Rennes (IPR), situé à l’ouest de la France, à environ 1h30 de train de Paris.
Le projet OXIBIO3 vise à combiner la spectroscopie optique avancée, la spectrométrie de masse et la chromatographie en phase gazeuse afin de caractériser, détecter et quantifier en temps réel—à des températures pertinentes pour la combustion—les produits de réaction, y compris les intermédiaires réactifs, issus de l’oxydation initiée par l’ozone de molécules dérivées de la biomasse pouvant servir de substituts aux biocarburants. L’objectif ultime est de développer des modèles cinétiques détaillés pour ces systèmes chimiques, qui seront mis à disposition des institutions académiques et industrielles. Ces modèles permettront d’intégrer la chimie pertinente dans les simulations de dynamique des fluides numérique afin de concevoir des procédés de combustion plus économiques et respectueux de l’environnement.
Activités
Le chercheur postdoctoral sera basé à l’IPR et aura les missions principales suivantes :
1. Développement et utilisation d’un dispositif expérimental
• Jouer un rôle central dans le développement d’un montage expérimental basé sur un tube à flux, conçu pour reproduire les réactions d’oxydation en phase gazeuse initiées par l’ozone dans des conditions similaires aux environnements atmosphériques et de combustion.
• Intégrer ce dispositif avec des outils chromatographiques et de spectrométrie de masse afin de détecter, identifier et quantifier un maximum de produits de réaction.
• Encadrer les étudiants en Master et en doctorat travaillant sur cet équipement dans le cadre du projet OXIBIO3.
2. Réacteur à flux et mesures spectroscopiques
• Contribuer de manière significative aux expériences réalisées avec un réacteur à flux couplé à un spectromètre à cavité de décroissance pour effectuer des mesures infrarouges (IR) destinées à quantifier les petits radicaux impliqués dans les réactions d’oxydation.
Compétences
Le candidat idéal devra répondre au maximum des critères suivants :
• Être titulaire d’un doctorat en chimie de la combustion, chimie atmosphérique, chimie physique en phase gazeuse ou un domaine étroitement lié, avec idéalement au maximum deux ans d’expérience postdoctorale.
• Posséder une solide expertise en cinétique chimique en phase gazeuse/dynamique moléculaire ou en réactivité chimique atmosphérique/combustion.
• Avoir une expérience pratique avec au moins l’une des techniques suivantes : spectrométrie de masse à transfert de protons (préférée), chromatographie en phase gazeuse ou spectroscopie de décroissance de cavité.
• Une familiarité avec les logiciels de chimie quantique (Gaussian, Molpro, …) et/ou la modélisation cinétique serait fortement appréciée.
• Avoir une maîtrise courante de l’anglais à l’écrit et à l’oral ; la connaissance du français n’est pas obligatoire.
• Valoriser les résultats de recherche par des publications et des présentations lors de conférences scientifiques.
Contexte de travail
Le poste sera rattaché au Département de Physique Moléculaire de l’IPR, qui regroupe 24 membres permanents ainsi que 20 doctorants et chercheurs postdoctoraux. Les activités de recherche du département sont réparties entre la théorie et l’expérimentation, appliquées à l’astrophysique de laboratoire, ainsi qu’à la physico-chimie atmosphérique et à la combustion.
Le poste sera rattaché au Département de Physique Moléculaire de l’IPR, qui regroupe 24 membres permanents ainsi que 20 doctorants et chercheurs postdoctoraux. Les activités de recherche du département sont réparties entre la théorie et l’expérimentation, appliquées à l’astrophysique de laboratoire, ainsi qu’à la physico-chimie atmosphérique et à la combustion.